Shadows-and-lights

Catharsis

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Jeudi 7 février 2013 à 0:00

 

 

Joe Dassin - L'été indien


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
   (Tu sais, moi non plus... nous avions l'éternité pour nous. Si seulement...)
nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
   (ta vie était ma plage, et je marchais dans tes pas)
c'était l'automne, un automne où il faisait beau
   (peux importe le temps, le soleil brillait dans mes yeux à chaque fois que je te voyais)
une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
   (
pas besoin d'aller aussi bien, dans tes bras je me sentais bien...)
Là-bas on l'appelle l'été indien
   (et même si c'était en hiver, qu'importe au fond; l'amour n'a pas de saison)
mais c'était tout simplement le nôtre
(perdus les yeux dans les yeux, dans notre monde unique)
avec ta robe longue tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin
   (cette robe que tu aimais tant, que je garde aujourd'hui encore précieusement)
et je me souviens, je me souviens très bien
de ce que je t'ai dit ce matin-là
   (tu m'as dit tant de belles choses, Amour)
il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
   (si longtemps a passé.. mais rien ne s'est effacé)

on ira où tu voudras, quand tu voudras
   (on n'est pas allés bien loin mais on s'en fichait)
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
   (et je t'aime toujours même si l'amour n'est pas le seul disparu)
toute la vie sera pareille à ce matin
   (si seulement ce rêve était réalité)
aux couleurs de l'été indien
   (avec toujours tes yeux dans les miens)

aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
   (le ciel est gris, l'hiver règne dans mon coeur)
mais c'est comme si j'y étais
   (perdue dans mes pensées j'arrive à m'évader)
je pense à toi
   (toujours)
où est tu?
   (si loin, si près à la fois...)
que fais-tu?
   (j'aime penser que tu m'observes de là-haut)
est-ce que j'existe encore pour toi?
   (est-ce que ta main cherche encore la mienne ?)
je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
   (j'essaye de te retrouver au milieu de ce brouillard)
tu vois, comme elle je me couche sur le sable
   (perdue sur une plage déserte et grise)
et je me souviens
   (je t'appelle mais tu ne reviens pas)
je me souviens des marées hautes
   (la douceur de tes bras, la puissance de ton sourire)
du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
   (l'amour qui nous portait, d'une mer azur et sans peines)
il y a une éternité, un siècle, il y a un an
   (il y a si longtemps maintenant)

on ira où tu voudras, quand tu voudras
   (on est allés nulle part mais tu es partout avec moi)
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
   (et on s'aime encore maintenant que l'amour est mort)
toute la vie sera pareille à ce matin
   (la vie n'est plus pareille mais les rêves perdurent)
aux couleurs de l'été indien
   (jusqu'au réveil du matin)


Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://shadows-and-lights.cowblog.fr/trackback/3239212

 
Créer un podcast